4 jours pour combattre 4 contre vérités (4)

Publié le par paulsalen2012

DSCN1107 modifié-1"Je suis résolument opposé au vote des étrangers !"

 

Depuis des mois et des mois, la gauche promet qu’elle va accorder, pour les élections locales, le droit de vote aux étrangers non ressortissants de l’Union Européenne. Il s’agirait d’une «avancée majeure» pour notre démocratie et d’un vrai progrès.

 

Autant le dire très clairement, je suis résolument opposé à cette idée. Je précise immédiatement que je n’opère aucune distinction entre les Français de souche et ceux qui, après des années de vie en France et parcequ’ils démontrent leur désir de s’identifier à notre culture et se montrent capables d’assimiler les valeurs de la République, sont naturalisés.

 

Dans les deux cas, le droit de vote, l’exercice de la citoyenneté découle de la nationalité. C’est notre tradition juridique qui est le fruit de notre histoire. Dans les pays anglo-saxons, l’exercice des droits civiques n’est pas obligatoirement lié à la nationalité, c’est une autre tradition, tout à fait respectable, mais qui n’est pas la nôtre.

 

Par ailleurs, les socialistes cachent une partie de la vérité. Si les étrangers votent aux élections locales ils pourront infléchir la politique nationale. Comment ? Les sénateurs étant élus par les élus locaux, le droit de vote des étrangers aura ainsi une incidence directe sur la définition de la politique nationale, le vote des lois ou l’évolution des collectivités territoriales.

 

Enfin, une question vient à l’esprit. Pourquoi créer une sorte de catégorie bis de citoyens ? La République ne reconnaît que des citoyens disposant de la plénitude de leurs droits civiques, elle ne divise pas lesdits droits en créant des sous-catégories qui, pour ne plus être attachées à la nationalité, ne serait liés qu’au lieu de résidence.

 

Ce faisant, les socialistes glissent vers un concept ultra-libéral réduisant à néant la citoyenneté pour ne voir que des habitants-consommateurs de services. Je refuse cette évolution qui marquerait une profonde régression et nous ferait tourner le dos à l’héritage de la Révolution française.

 

Paul Salen

 

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